Le 13 mai 2021


Mona Laure Millet « Brodé »

Exposition dans le jardin en présence de l’artiste

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on s’inspire toujours de quelque chose, notamment de la nature, surtout en milieu urbain, il est intéressant d’identifier lequel est sujet et lequel est objet dans notre environnement.


Brodé

De l’ancien français brosder ; cf. allemand Borste « soie de sanglier » ; en vieux saxon brordôn ; broder, garnir à l’aide d’une aiguille : « brord ». Un fil de cuivre circule comme une écriture de l’espace, si la dentelle métallique patiemment tissée, rappelle l’ouvrage traditionnel destiné aux femmes, ici le processus s’émancipe et devient matière, entité organique semblant tendre encore à l’expansion.

Mona Laure Millet

La Ligne, le fil conducteur. L’axe des recherches de Mona Laure Millet se situe dans les rapports ambigus que nous entretenons avec notre environnement. Elle interroge une frontière entre le stable et l’instable, entre le permanent et le précaire, l’ordre et le chaos, le vide et le plein. Un espace transitoire, presque hors d’atteinte, se jouant de la pesanteur, de la lumière et de ses ombres. Ce fil, cette ligne, est pensée comme une réécriture de l’espace, dont le système aléatoire et autonome circule comme une tentative de stabilisation. Ainsi, dans cette apesanteur du plein, vient se nicher une idée apaisée du vide.

Ses œuvres 100% abstraites occupent, aujourd’hui, totalement l’esprit concentré, un brin opiniâtre de notre Pénélope. « Mes anciens travaux, les bétons, s’articulaient autour de l’identification du corps, en tant qu’espace de mémoire et de transformation. En toute logique ils m’ont conduite à m’interroger sur l’idée d’un corps collectif, c’est-à-dire le rapport que nous entretenons avec notre environnement : un territoire en constante expansion. Plutôt qu’une masse ou un volume défini, je cherche à partir d’un point ou d’une ligne, d’un carré ou d’un cercle, à faire apparaître une sorte de topologie ; un processus plutôt qu’une œuvre, un fragment de cet espace continu mais non contenu. J’aime beaucoup l’idée d’un système aléatoire et autonome, qui, à partir d’une seule information construit une complexité jusqu’alors invisible, en brouillant les repères spatio-temporels. »

Pour seuls outils : deux à trois pinces selon les sections d’acier à sectionner, pincer etc. perpétuelle dans lequel nous évoluons, bâtissons nos abris, nous renvoie à notre précarité humaine.

https://monalauremillet.com


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