Hannah B Walker a commencé son immersion dans le monde de la photographie dès sa plus tendre enfance en Australie, où elle a grandi dans une ferme biologique se trouvant sur une petite île cachée de la côte extrême sud. De nombreux voyageurs ont visité cette ferme. Certains charpentiers venaient de petits villages d’Allemagne, d’autres étaient des hommes d’affaire Coréens originaires du centre ville de Séoul. Quelques-uns d’entre eux restaient pour quelques jours, d’autres quelques mois. Elle fut marquée par cette diversité. Et un jour à huit ans, en poursuivant ses sept frères et sœurs, elle eut l’envie   de capturer ces moments inoubliables. Ainsi allait naître sa passion pour la photographie. Préadolescente, elle fut convaincue qu’elle ferait de la photographie sa carrière professionnelle. Après quelques années d’études et d’expérience lors de stages, elle décida de travailler à son compte après avoir obtenu son diplôme de Photographie.

À partir de 19 ans, elle a parcouru 45 pays, équipée de son sac à dos, et de son appareil photo à la main.

On entend dire « vous pouvez prendre la jeune fille hors de la nature, mais vous ne pouvez pas prendre la nature de la jeune fille ». Que son appareil photo soit présent ou non, Hannah laisse loin derrière elle les barrières de sa zone de confort pour aller explorer le monde, car elle souhaite le découvrir, en faire son expérience personnelle. Sa soif d’aventures et le désir insatiable de la vie, dont elle présente ici les trois dernières années, l’amène à vivre des moments inattendus et hors du commun.

Les images prises nous projettent directement dans l’intimité du sujet en s’emparant de notre attention jusqu’à nous faire fusionner avec lui. Ainsi, ce qui est caché à nos yeux, prend vie.

Son dernier projet l’a amené à la Villa Ephrussi de Rothschild, où elle est arrivée à travers la photographie à s’approprier la Villa, son esprit, et lui donner une nouvelle allure via ses photos. Des images qui nous offre une autre vision de la villa que nous connaissons, loin et en même temps très près de son histoire. Grâce à la splendeur de la villa, à ses détails parfois imperceptibles nous la redécouvrirons sous un autre angle. Ce sera surtout une nouvelle occasion de revivre le faste et la grandeur de ses soirées d’antan.

Dans la série « juxtaposition « , Hannah vivait avec les sans abris à Adelaide pour vraiment les comprendre, et pour gagner leur confiance. Sa démarche a été une vue impartiale à travers un monde qu’elle nous fait partager. D’ailleurs, ses images ont été récompensées avec le Prix Westpack Fondation.

Dans la série « Fernweh », Hannah choisit de capturer un lieu, un moment, de le cadrer et de le réinventer dans un contexte différent. L’art de la photographie est de faire regarder les personnes deux fois, trois fois … de  faire tourner leur tête de cette façon …

Dans la série „Urban Multiplication“, Hannah utilise une combinaison de techniques analogues et de la manipulation digitale des techniques analogues combinées à de la manipulation digitale. Grâce à sa double approche, elle nous présente son rapport personnel avec la ville, notamment une amplification de chaos et  de découvertes qui bousculent nos sens.

Avec elle, la photographie devient un art qui donne à voir le monde avec une perception nouvelle qui échappe aux époques.


Hannah B. Walker started to immerse into the world of photography already in her early childhood in Australia, where she grew up on an organic farm on a tiny island hidden off the far south coast. Many travelers passed through the farm, from German village carpenters to Koreans from inner-city Seoul, some staying a few days, some months. Amongst the colorful turmoil, she shot her first roll of film when she was eight years old, recording the chaotic pursuits of her seven siblings. By her mid teens, she was certain photography was her career path. After several years of study, internships and freelancing in the industry, she graduated with her Diploma of Photoimaging, CCP.

Since her first overseas backpacking trip at 19 years old, she has travelled to 45 countries, camera in hand.

They say, you can take the girl out of the wild, but you can’t take the wild out of the girl. Whether her camera is present or not, Hannah leaves far behind the barriers of her comfort zone to explore the world as she wants to experience it. Her thirst for adventure and insatiable desire for life itself leads her to moments unexpected and often bizarre, exposed in her photographs.

Her images pull us into intimate contact with the subject, draw our attention to stunning detail and merge us into impressive landscapes, but also helps us to re-discover what we thought we knew well, but mostly remained hidden to our eyes.

Her latest project took her to the Villa Ephrussi de Rothschild, where she manages to appropriate the Villa and its spirit within her photographs, and gives it a new look through her photos. Images that offer us another vision of the villa we know, far and at the same time very close to its history. Thanks to the splendor of the villa, its sometimes imperceptibles details we will rediscover it from another angle. That will be especially a new opportunity to relive the splendor and the grandeur of its yesteryear’s evenings.

For her series „Juxtapositional“, Hannah lived with the homeless in Adelaide to truly understand, and to earn their trust. Her recompense was an unbiased view into a world that she shares with us. Her images were rewarded with the Westpack Foundation Award.

In her series “Fernweh” which seemed at the first glaze to be a travel book, Hannah’s idea is to frame, to take a moment, record it and put it into a context. To take a fragment of time and place and share it in a different time and place, the world seen in a different way. The art in photography is to make people look twice, three times, twist their head this way and that.

www.hannahwalkergallery.com

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